«La particularité avec la communauté à Schefferville, c’est que ça prend une heure pour s’y rendre par avion et 12 heures pour faire le trajet par train, explique Ali. Mais comme le billet d’avion est plus cher, je suis obligé de m’y rendre en train. C’est pour cela que je reste deux semaines dans chaque communauté quand je vais les visiter.»
Cette information sur le déplacement et les moyens de transport que nous donne Ali évoque une terre immense, un endroit lointain et peu accessible. On pourrait se demander ce qui pousse un Nigérian à quitter son pays pour faire mission au nord du Canada. C’est une question parmi plusieurs que j’ai posée au missionnaire.